Nos actions sur les EGA

Les États Généraux de l’Alimentation (EGA) con­sti­tu­aient une occa­sion unique pour échang­er et fix­er col­lec­tive­ment les engage­ments des acteurs et des pou­voirs publics pour les années à venir. C’est dans ce con­texte que s’est créée la Plate­forme citoyenne pour une tran­si­tion agri­cole et ali­men­taire (anci­enne plate­forme incor­porée au Col­lec­tif Nour­rir). Regroupant une cinquan­taine d’organisations agri­coles, rurales, envi­ron­nemen­tales, de san­té, de sol­i­dar­ité inter­na­tionale ou encore du réseau étu­di­ant, cette dernière a élaboré les grandes pri­or­ités qu’elle souhaitait faire adopter dans le cadre de ces États Généraux de l’Alimentation.

Le bilan de ces EGA et la loi EGALIM qui s’en est suivi est resté mit­igé. Là où des amorces de tran­si­tion étaient atten­dues, les organ­i­sa­tions de la plate­forme ont con­staté au mieux, des statu quo, au pire, de nou­veaux reculs comme sur les néon­i­coti­noïdes. Là où les réformes engagées devaient per­me­t­tre de reval­oris­er le revenu des paysan·ne·s, celui-ci a con­tin­ué de se dégrad­er au prof­it des acteurs situés en amont et en aval d’eux dans la chaîne de pro­duc­tion. Là où des objec­tifs intéres­sants étaient fixés pour la restau­ra­tion col­lec­tive, ils parais­sent aujourd’hui hors d’atteinte tant les col­lec­tiv­ités sont lais­sées livrées à elles-mêmes.

Le Col­lec­tif Nour­rir prend désor­mais le relais pour assur­er la défense des propo­si­tions portées dans le cadre des EGA, notam­ment en ce qui con­cerne le revenu paysan, la tran­si­tion agroé­cologique et la restau­ra­tion collective.