Nos actions sur la PFUE

La prési­dence française de l’Union européenne (PFUE), et notam­ment celle du Con­seil AGRIFISH par les deux min­istres de l’agriculture français suc­ces­sifs, a été suiv­ie par Pour une autre PAC (anci­enne plate­forme incor­porée au Col­lec­tif Nour­rir) notam­ment en rai­son de son lien avec la réforme de la PAC et la mise à l’agenda par la France du sujet de la réciproc­ité des normes dans les échanges commerciaux.

Si le plus gros des négo­ci­a­tions sur la PAC en Con­seil avait été mené en amont, notam­ment sous les prési­dences alle­mande et por­tu­gaise, qui ont respec­tive­ment orchestré l’adoption du man­dat du Con­seil et les négo­ci­a­tions en tri­logue, le sujet de la PAC n’a pas pour autant été absent sous prési­dence française. Le pre­mier semes­tre 2022 se situ­ait entre l’envoi de plans stratégiques nationaux (PSN) et leur appro­ba­tion par la Com­mis­sion européenne : une phase de négo­ci­a­tion entre États mem­bres et exé­cu­tif européen. Dans le con­texte de la guerre en Ukraine, les États mem­bres ont ten­té de faire pres­sion sur l’exécutif européen pour deman­der une appro­ba­tion rapi­de et con­ciliante des PSN. Pour une autre PAC s’est mobil­isée pour que la France, à la prési­dence du Con­seil, ne soit pas motrice sur la casse de l’ambition générale des PSN.

Pour une autre PAC a égale­ment saisi l’occasion de la PFUE pour tra­vailler sur le sujet des mesures miroirs et de la réciproc­ité des normes, pri­or­ité affichée de la France pour la PFUE. Un chantier de mon­tée en com­pé­tence et d’appropriation des enjeux liés au com­merce inter­na­tion­al a été mené en interne.