À l’occasion du Salon de l’agriculture 2025, le Collectif Nourrir publie une infographie inédite sur l’élevage paysan.
L’objectif ? Mieux comprendre pourquoi il est nécessaire de soutenir ce modèle d’élevage aux multiples bénéfices face à une production animale industrielle pourtant dominante en France.
Pourquoi soutenir l’élevage paysan ?
Respectueux des paysan·nes, des citoyen·nes, des animaux et des écosystèmes, l’élevage paysan privilégie des fermes à taille humaine où le pâturage joue un rôle central, réduisant ainsi la dépendance aux aliments industriels. Les fermes d’élevage paysan sont d’ailleurs souvent engagées en agriculture biologique.
Pour les mangeur·ses, il offre une alimentation plus saine car plus riche en nutriments.
Pour les éleveur·ses, ce modèle assure de meilleures conditions de vie et de travail, avec un revenu supérieur à la moyenne et une réduction des charges de production.
Pour les animaux, l’accès au pâturage améliore leur santé et permet ainsi un meilleur bien-être.
Pour la planète, l’élevage paysan limite les émissions de CO2 et les pollutions grâce à la présence de prairies, une utilisation réduite des intrants chimiques et une autonomie pour l’alimentation des animaux.
Soutenir la transition agroécologique de l’élevage, dont en agriculture biologique, est indispensable !
Et pourtant, la production animale industrielle domine le paysage
Malgré ses nombreux bénéfices, l’élevage paysan est encore aujourd’hui minoritaire en France : 80% des animaux proviennent en effet d’élevages industriels.
Diminution du nombre d’élevages mais agrandissement des exploitations, animaux élevés en bâtiment sans accès à l’extérieur, importations de soja qui génèrent de la déforestation : les conséquences néfastes de ce modèle intensif sont nombreuses pour pour l’environnement, le bien-être animal et les conditions de vie des éleveur·ses.
Découvrez l’infographie complète !
Explorez notre nouvelle infographie pour mieux comprendre les bénéfices de l’élevage paysan, un modèle qui ne pourra prendre plus de place dans le paysage s’il n’est pas soutenu par les pouvoirs publics.