Le 11 octobre 2017, le Président de la République ouvrait, dans un discours prononcé à Rungis, le « chantier » de son quinquennat sur l’agriculture et l’alimentation : les États Généraux de l’Alimentation (EGA). Ils se sont déroulés du 20 juillet au 21 décembre 2017. Durant cette période, quatorze ateliers ont associé, sur plusieurs thématiques, l’ensemble des parties prenantes : producteur·rice·s, industries agroalimentaires, distributeurs, consommateur·rice·s, restauration collective, élu·e·s, partenaires sociaux, acteurs de l’économie sociale, solidaire et de la santé, organisations non gouvernementales, associations caritatives et d’aide alimentaire à l’international, banques, assurances, etc.
Le 1er novembre 2018 était promulguée la loi pour l’Équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite Loi EGAlim. Cette dernière s’était fixée pour objectif de redonner un revenu juste aux agricultrices et agriculteurs et de garantir une alimentation saine, durable et de qualité aux citoyen·ne·s. À côté des mesures législatives, de nombreux plans (Commerce équitable, Ambition bio, Autonomie protéines végétales, Ecophyto et plans de filières) ont été mis en concertation et de nouvelles instances ont été ouvertes (à l’instar du Conseil National de la Restauration Collective ou du Conseil National de l’Alimentation, qui a ouvert 3 sièges supplémentaires aux représentants de la société civile).
En 2021, la loi dit « EGAlim 2 » a été promulguée. Elle a pour objectif de corriger les lacunes de la première loi EGAlim en matière de protection de la rémunération des agriculteur·rice·s, en misant sur le rééquilibrage des relations commerciales au sein de la chaîne alimentaire.